Comment les entreprises tentent de faire (re)venir leurs salariés au bureau le vendredi
Le vendredi est devenu le jour de prédilection pour le télétravail, poussant certaines entreprises à mettre en place des initiatives pour inciter leurs employés à venir au bureau. Sanofi a notamment instauré un brunch à volonté gratuit chaque vendredi, faisant passer le taux de présence de 25% à 85%. D’autres entreprises comme Pernod Ricard, Contentsquare et Crisp ont également mis en place des offres alimentaires généreuses pour attirer les employés.
Ces initiatives visent non seulement à encourager la présence au bureau, mais aussi à créer des moments de convivialité. Cependant, certaines entreprises optent pour des solutions moins coûteuses, comme L’Oréal qui limite le télétravail le vendredi en demandant aux salariés de venir au moins deux vendredis par mois.
Dans cet article, Bruno Mettling analyse les raisons de cette préoccupation des entreprises :
« Certains dirigeants sont sceptiques et se demandent si leurs salariés travaillent bien et ne s’accordent pas plutôt un week-end prolongé ».
Il ajoute que « des entreprises trouvent que cela n’a pas de sens de chauffer tout un bâtiment alors que seule une minorité de salariés est là ».
Ces préoccupations sont particulièrement pertinentes dans le contexte du flex office, où la répartition de la fréquentation sur la semaine est cruciale pour éviter les problèmes de suroccupation certains jours.
Enfin, certaines entreprises comme Air France ont pris des mesures radicales en fermant complètement leur siège le vendredi pour réduire les coûts énergétiques.