Restructurations, formation et télétravail : la rentrée est chargée pour les DRH

Une rentrée 2024 encore chargée pour les DRH, marquée par une conjoncture économique complexe et incertaine.

Même si la nomination d’un Premier ministre ne changera pas fondamentalement les choses, les DRH attendent d’être fixés sur des notions bien précises pour établir leurs futures actions.
En réponse à la baisse de la productivité et aux marges réduites des entreprises, Bruno Mettling note une hausse significative des plans visant à réduire la masse salariale par rapport à l’an passé.

Bruno Mettling indique plusieurs enjeux cruciaux :

Réduction de la masse salariale et plans d’adaptation : avec une augmentation des plans de réduction des effectifs, comparé à l’année précédente, en réponse aux défis de productivité. La hausse potentielle du SMIC pourrait aggraver les tensions, surtout dans les PME.

Formation plutôt que recrutement : Face à la pénurie de compétences, notamment dans des domaines comme l’intelligence artificielle et la transition climatique, Bruno Mettling souligne que la meilleure stratégie pour les DRH est désormais de développer les compétences en interne plutôt que de recruter à prix fort des experts externes. Il observe que former un salarié à de nouvelles compétences est souvent trois fois moins coûteux que de recruter à l’extérieur.

Télétravail et productivité : Point d’attention sur l’approche trop uniforme du télétravail dans les entreprises, car la productivité en a souffert. Bruno Mettling conseille donc d’adopter des accords plus souples, adaptés aux besoins spécifiques des entreprises et des équipes, alors que les accords sur le temps de travail arrivent à échéance.

Il faut également garder à l’esprit la 𝗱𝗶𝗿𝗲𝗰𝘁𝗶𝘃𝗲 𝗖𝗦𝗥𝗗 visant à renforcer le reporting extra-fiancier pour toutes les entreprises de plus de 250 collaborateurs affichant 40 millions d’euros de chiffres d’affaires.

Découvrez l’intégralité de l’article des Echos, mettant en lumière les défis qui attendent les DRH, entre ajustements de l’organisation du travail, gestion des compétences, et une conjoncture économique incertaine.